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Fiches pratiques chiens

Cabinet vétérinaire de l'Orient

Quel sport puis-je pratiquer avec mon chien ?

Avec la rentrée se profilent aussi les bonnes résolutions à prendre après les vacances, pour repartir du bon pied ; pratiquer un sport avec son chien est à la fois un excellent moyen de renforcer les liens avec lui, de lui permettre de dépenser sainement son énergie, sans oublier de maintenir votre bonne forme physique !

Plusieurs sports spécifiquement canins existent, ainsi que d’autres disciplines que vous pourrez pratiquer seul avec votre compagnon, ou en club.

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Quelques suggestions de sports canins

L’agility-dog, numéro 1 des sports canins

L’agility est un jeu à la fois sportif et éducatif qui convient à tous les chiens comme à tous les maîtres, sportifs ou non. Le chien doit franchir un parcours de différents obstacles en un temps limité, et en étant guidé uniquement par les indications de son maître. Il s’agit donc d’une activité qui favorise grandement la complicité maître/chien, en même temps qu’elle développe l’obéissance et les capacités de votre animal.
L’agility se pratique le plus souvent en club (et il en existe de très nombreux à travers la France, qui donnent aux maîtres l’occasion d’échanger entre eux...), mais si vous disposez d’un grand jardin, il est possible d’aménager un parcours pour « travailler » entre deux séances en club : slalom, passerelle, tunnel, pneu d’agility, etc...Il existe, pour ceux qui souhaitent aller plus loin et aiment les challenges, des concours d’agility.

Le canicross

Il s’agit d’une activité physiquement plus exigeante, à la fois pour le maître et pour le chien. Elle consiste à courir en duo avec son animal, et cela peut devenir relativement athlétique, notamment si l’on souhaite participer à des compétitions. Toutefois, de façon plus tranquille, le canicross peut aussi être une activité familiale convenant à tous les membres de la tribu, à condition de respecter le rythme de chacun...
Le canicross peut se décliner en canimarche (endurance) ou canicyclocross (pour les cyclistes). Les objectifs peuvent être adaptés à chaque participant, animal ou propriétaire..., le but étant de découvrir la nature tout en pratiquant un exercice physique en tandem.
Il y a juste besoin de se procurer une ceinture spécifique de canicross (adaptée à la puissance de l’animal), d’une laisse et d’un harnais.

L’obé-rythmée (ou obéissance rythmée, ou encore « dog dancing »)

Cette discipline allie à la fois sport et créativité artistique, puisqu’il s’agit de réaliser en musique des chorégraphies complexes : le chien devra réaliser des « tricks » en harmonie avec les pas et les gestes de son propriétaire. Cela nécessite donc une parfaite obéissance du chien aux indications de son maître, et donc en amont beaucoup de patience et de rigueur de la part de ce dernier ! Née d’abord en Angleterre et aux États-Unis, cette discipline s’est répandue en Europe et est désormais reconnue par la Société centrale canine comme sport officiel.

Le Frisbee

Ce sport/jeu est accessible à tous les chiens qui aiment jouer, attraper et rapporter. Il peut se pratiquer n’importe où, à condition de disposer d’un minimum d’espace (grand jardin, sortie au parc, plage, campagne...) Dans les clubs, la pratique est plus compétitive (ultimate, freestyle, etc...), et les chiens de berger de petite et moyenne taille (Berger Australien, Border Collie) ou de petites races (Jack Russell, autres terriers...) sont généralement très friands de cette pratique.

Le pistage

Il consiste à développer et évaluer les qualités olfactives du chien : il doit trouver et suivre une piste en suivant son odorat. C’est une activité de plein air se pratiquant à la campagne, en forêt, etc... Elle permet d’apprendre au chien à rester concentré sur sa tâche, malgré divers évènements extérieurs susceptibles de le distraire. Il existe différentes épreuves de pistage en compétition, soit en liberté, soit en « trait de limier » (le chien est attaché à son maître par une longe), parfois associées à des épreuves d’obéissance ou de défense.

Le travail à l’eau

Ce sport s’adresse essentiellement aux chiens d’eau [Terre Neuve, Leonberg, Retrievers (Golden, labrador...)], et s’inspire des exercices de sauvetage cynophile. Le chien peut se dépenser tout en développant son courage et sa résistance. Il est recommandé de joindre un club spécialisé pour pratiquer cette activité.

Autres activités​​​​​​​

Même s’il n’existe pas de club spécifique, rien ne vous interdit de pratiquer avec votre chien un sport que vous aimez : randonnée, trek, jogging, skateboard, etc...Si votre chien est jeune et actif, il se fera une joie de partager ces moments avec vous !

Rédigé par : Isabelle Mennecier - Docteur Veterinaire

Quelques suggestions de sports canins

Il n’existe pas particulièrement de contre-indications à pratiquer une activité sportive avec votre chien, juste quelques mesures de bon sens :

Choisir de préférence une activité qui correspond à la fois à votre goût, au caractère de votre chien (chiens d’eau pour le travail à l’eau, chiens joueurs/rapporteurs pour le frisbee, etc.), mais aussi à son âge, sa taille, son état de santé...

Prendre rendez-vous chez le vétérinaire pour vérifier que tout va bien, et éventuellement pour envisager quelle discipline lui conviendra le mieux. Si vous souhaitez vous inscrire en club, vérifiez que votre chien est bien identifié, à jour de ses vermifugations et vaccinations, dressé et sociable.

Pour les grandes races dont la croissance se prolonge, les articulations sont fragiles, et il est recommandé d’attendre au moins l’âge de 18 mois pour débuter une activité physique.

Il conviendra aussi d’être vigilant pour les chiens plus âgés, malades, ou encore pour les femelles gestantes ; une adaptation de l’activité sera nécessaire, et votre vétérinaire pourra vous conseiller.

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La leptospirose

Abattement, fièvre, troubles digestifs chez votre chien, qui sont apparus brutalement… Et si c’était la leptospirose ? Il s’agit d’une maladie infectieuse grave menaçant plus particulièrement les chiens vivant à l’extérieur, qui l’attrapent soit directement au contact de rongeurs, soit plus souvent indirectement en buvant ou en se baignant dans des eaux douces contaminées par des urines de rats (ou de ragondins, ou de chiens) porteurs et excréteurs de leptospires.

Les leptospires sont des bactéries de forme hélicoïdale, munies d’un flagelle, et qui sont donc mobiles. Il en existe de nombreuses espèces, plus ou moins dangereuses et spécifiques d’une espèce de mammifères. En France métropolitaine, le sérogroupe le plus largement rencontré est Leptospira icterohaemorrhagiae. Les leptospires sont capables de survivre plusieurs semaines ou mois si l’environnement est favorable : zones ombragées, eau stagnante, température supérieure à 25°C.

Outre leur résistance dans le milieu extérieur, les leptospires peuvent également persister très longtemps dans les reins d’un grand nombre d’animaux, non seulement toutes sortes de rongeurs, mais aussi chiens, chevaux, ruminants, porcins… avant d’être disséminés via l’urine de ces animaux, à la fois dans les flaques des chemins, les champs boueux, les mares, étangs, eaux de surface des rivières, lacs…

La plupart du temps, les chiens se contaminent par les urines, en buvant ou en se baignant dans les flaques, mares, etc., plus rarement au contact direct d’un rongeur infecté. Les chiens peuvent être atteints quel que soit leur âge, et la majorité des cas sont diagnostiqués entre juillet et décembre selon les régions.

 

 

Les formes peuvent être assez variables ; l’incubation dure en général 4 à 12 jours, et les premiers signes sont : fièvre, abattement, baisse d’appétit, douleurs articulaires et/ou musculaires, écoulement oculaire et/ou nasal, gastro-entérite hémorragique.​​​​​​​

Dans les formes suraiguës, heureusement peu fréquentes, certains chiens peuvent mourir en quelques heures.​​​​​​​

La plupart du temps, une insuffisance rénale s’installe en quelques jours chez 80 à 90 % des chiens atteints, entraînant vomissements, déshydratation, parfois douleur dans la région des reins (néphrite), ulcères de la langue (consécutifs à l’urémie). Dans les cas les moins sérieux, les animaux boivent plus (augmentation de la soif) et urinent plus ; en revanche, en cas d’insuffisance rénale aiguë, les chiens n’urinent plus du tout (anurie).​​​​​​​

Une jaunisse (= ictère), qui donne une coloration jaune à la peau et aux muqueuses, se développe dans 20 % des cas, à cause d’un défaut d’écoulement de la bile et parfois d’une destructtion du foie.

Plus rarement, il est possible d’observer une pneumonie, une uvéite (inflammation à l’intérieur de l’œil)… et enfin certains chiens peuvent ne présenter aucun symptôme, tout en excrétant des leptospires !​​​​​​​

En premier lieu, le recueil des renseignements, et l’observation de certains signes cliniques conduisent à une forte suspicion : chien souvent jeune, ayant un accès à l’extérieur, avec possibilité de se baigner ou de boire dans des flaques / mares…, et présentant brusquement des symptômes d’insuffisance rénale aiguë (élévation urémie, créatininémie), d’insuffisance hépatique (élévation bilirubinémie et enzymes hépatiques)…

Pour confirmer la suspicion, il est possible de réaliser :

  • Une sérologie (= mise en évidence des anticorps anti-leptospires dans le sérum du chien). C’est la méthode traditionnelle, mais elle a ses limites : elle peut être positive à cause du vaccin, ou à cause d’une infection ancienne, elle peut être négative si l’animal n’a pas encore commencé à fabriquer des anticorps (en tout début d’infection). De plus, il faut tester de nombreux types de leptospires…
  • Une PCR : cette méthode plus récente permet de mettre en évidence l’ADN du leptospire dans le sang ou les urines du chien. Parfois cependant, l’excrétion des bactéries dans les urines ou leur circulation dans le sang sont inconstantes, et l’administration d’antibiotiques peut diminuer le nombre de leptospires dans l’organisme.

 

Les deux techniques sont donc complémentaires, et choisies par le vétérinaire en fonction des circonstances.

L’élimination de la bactérie par des antibiotiques courants est relativement facile, et il est possible de détruire les leptospires en circulation, mais aussi ceux qui sont « cachés » dans les tissus (notamment le tissu rénal), afin d’éviter le passage à un portage chronique.

En revanche, il est beaucoup plus compliqué de traiter l’atteinte rénale souvent grave, voire irréversible : même en hospitalisant l’animal et en le plaçant sous perfusion, les taux d’urée et de créatinine ne descendent pas toujours. Lorsque le chien est anurique, seule une dialyse peut éventuellement aider en attendant une possible guérison rénale, mais ce traitement lourd et coûteux n’est disponible que dans quelques structures (certains centres hospitaliers vétérinaires, écoles vétérinaires…)

D’après des statistiques récentes, un chien a un peu plus d’une chance sur deux de se tirer de cette maladie…

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Ces dernières années (depuis environ 5 ans), les cas de leptospirose humaine ont considérablement augmenté, passant à plus de 600 par an, et les experts considèrent qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique émergent, probablement lié au réchauffement climatique et à l’urbanisation, les rats et ragondins proliférant à la campagne, mais aussi en ville.

L’homme se contamine lorsque ses muqueuses (yeux, nez, bouche) ou sa peau (de préférence lésée, avec une plaie) entrent en contact avec les sécrétions d’un animal infecté, ou par morsure d’un rongeur. Autrefois maladie des égoutiers, la leptospirose s’attrape désormais suite à une baignade en eau douce, lors d’une partie de pêche, de canotage, etc…

Il s’agit d’une maladie grave, se traduisant le plus souvent par un ictère (jaunisse), associé à des troubles hémorragiques, mais aussi parfois des troubles pulmonaires, une insuffisance rénale, une méningite…

Des précautions s’imposent donc pour les propriétaires et pour le personnel soignant en cas de suspicion de leptospirose sur un chien : il faudra porter des gants lors de la manipulation de l’animal (et de ses urines), bien se laver les mains, désinfecter à l’eau de javel les lieux de couchage, là où le chien a uriné… Par ailleurs, mieux vaut éviter d’acheter les rongeurs de compagnie n’importe où, et de les laisser se balader en liberté près des lieux où des rongeurs sauvages ont pu laisser leurs déjections et leurs leptospires…

 

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La leptospirose

Abattement, fièvre, troubles digestifs chez votre chien, qui sont apparus brutalement… Et si c’était la leptospirose ? Il s’agit d’une maladie infectieuse grave menaçant plus particulièrement les chiens vivant à l’extérieur, qui l’attrapent soit directement au contact de rongeurs, soit plus souvent indirectement en buvant ou en se baignant dans des eaux douces contaminées par des urines de rats (ou de ragondins, ou de chiens) porteurs et excréteurs de leptospires.

Les leptospires sont des bactéries de forme hélicoïdale, munies d’un flagelle, et qui sont donc mobiles. Il en existe de nombreuses espèces, plus ou moins dangereuses et spécifiques d’une espèce de mammifères. En France métropolitaine, le sérogroupe le plus largement rencontré est Leptospira icterohaemorrhagiae. Les leptospires sont capables de survivre plusieurs semaines ou mois si l’environnement est favorable : zones ombragées, eau stagnante, température supérieure à 25°C.

Outre leur résistance dans le milieu extérieur, les leptospires peuvent également persister très longtemps dans les reins d’un grand nombre d’animaux, non seulement toutes sortes de rongeurs, mais aussi chiens, chevaux, ruminants, porcins… avant d’être disséminés via l’urine de ces animaux, à la fois dans les flaques des chemins, les champs boueux, les mares, étangs, eaux de surface des rivières, lacs…

La plupart du temps, les chiens se contaminent par les urines, en buvant ou en se baignant dans les flaques, mares, etc., plus rarement au contact direct d’un rongeur infecté. Les chiens peuvent être atteints quel que soit leur âge, et la majorité des cas sont diagnostiqués entre juillet et décembre selon les régions.

 

Les formes peuvent être assez variables ; l’incubation dure en général 4 à 12 jours, et les premiers signes sont : fièvre, abattement, baisse d’appétit, douleurs articulaires et/ou musculaires, écoulement oculaire et/ou nasal, gastro-entérite hémorragique.​​​​​​​

Dans les formes suraiguës, heureusement peu fréquentes, certains chiens peuvent mourir en quelques heures.​​​​​​​

La plupart du temps, une insuffisance rénale s’installe en quelques jours chez 80 à 90 % des chiens atteints, entraînant vomissements, déshydratation, parfois douleur dans la région des reins (néphrite), ulcères de la langue (consécutifs à l’urémie). Dans les cas les moins sérieux, les animaux boivent plus (augmentation de la soif) et urinent plus ; en revanche, en cas d’insuffisance rénale aiguë, les chiens n’urinent plus du tout (anurie).​​​​​​​

Une jaunisse (= ictère), qui donne une coloration jaune à la peau et aux muqueuses, se développe dans 20 % des cas, à cause d’un défaut d’écoulement de la bile et parfois d’une destructtion du foie.

Plus rarement, il est possible d’observer une pneumonie, une uvéite (inflammation à l’intérieur de l’œil)… et enfin certains chiens peuvent ne présenter aucun symptôme, tout en excrétant des leptospires

En premier lieu, le recueil des renseignements, et l’observation de certains signes cliniques conduisent à une forte suspicion : chien souvent jeune, ayant un accès à l’extérieur, avec possibilité de se baigner ou de boire dans des flaques / mares…, et présentant brusquement des symptômes d’insuffisance rénale aiguë (élévation urémie, créatininémie), d’insuffisance hépatique (élévation bilirubinémie et enzymes hépatiques)…

Pour confirmer la suspicion, il est possible de réaliser :

  • Une sérologie (= mise en évidence des anticorps anti-leptospires dans le sérum du chien). C’est la méthode traditionnelle, mais elle a ses limites : elle peut être positive à cause du vaccin, ou à cause d’une infection ancienne, elle peut être négative si l’animal n’a pas encore commencé à fabriquer des anticorps (en tout début d’infection). De plus, il faut tester de nombreux types de leptospires…
  • Une PCR : cette méthode plus récente permet de mettre en évidence l’ADN du leptospire dans le sang ou les urines du chien. Parfois cependant, l’excrétion des bactéries dans les urines ou leur circulation dans le sang sont inconstantes, et l’administration d’antibiotiques peut diminuer le nombre de leptospires dans l’organisme.

Les deux techniques sont donc complémentaires, et choisies par le vétérinaire en fonction des circonstances.

L’élimination de la bactérie par des antibiotiques courants est relativement facile, et il est possible de détruire les leptospires en circulation, mais aussi ceux qui sont « cachés » dans les tissus (notamment le tissu rénal), afin d’éviter le passage à un portage chronique.

En revanche, il est beaucoup plus compliqué de traiter l’atteinte rénale souvent grave, voire irréversible : même en hospitalisant l’animal et en le plaçant sous perfusion, les taux d’urée et de créatinine ne descendent pas toujours. Lorsque le chien est anurique, seule une dialyse peut éventuellement aider en attendant une possible guérison rénale, mais ce traitement lourd et coûteux n’est disponible que dans quelques structures (certains centres hospitaliers vétérinaires, écoles vétérinaires…)

D’après des statistiques récentes, un chien a un peu plus d’une chance sur deux de se tirer de cette maladie…

 

S’il est difficile d’empêcher son chien de se baigner dans les mares ou de boire dans les flaques, notamment dans des zones où les rongeurs sont nombreux, il est néanmoins possible de choisir les parcours de promenade pour les éviter.

Mais pour prévenir la leptospirose, il existe un vaccin inclus dans le programme habituel préconisé chez le chien : il consiste en deux injections à un mois d’intervalle lors de la primovaccination (à partir de l’âge de 3 mois), suivies d’un rappel annuel.

Toutefois, ce vaccin a ses limites quant à son efficacité : d’une part sa durée d’action est assez courte (environ 10 mois), d’autre part, il est fabriqué à partir de deux souches de leptospires (dont la plus répandue actuellement), ce qui fait qu’il ne couvre pas toutes les infections. Par conséquent, pour les chiens les plus exposés (chiens de marais, chiens qui se baignent souvent, chiens militaires…), une primovaccination en 3 injections est recommandée, ainsi qu’un rappel tous les 6 mois. Même si la protection est imparfaite, le risque d’attraper la maladie et de développer les formes les plus graves est cependant diminué.

 

Ces dernières années (depuis environ 5 ans), les cas de leptospirose humaine ont considérablement augmenté, passant à plus de 600 par an, et les experts considèrent qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique émergent, probablement lié au réchauffement climatique et à l’urbanisation, les rats et ragondins proliférant à la campagne, mais aussi en ville.

L’homme se contamine lorsque ses muqueuses (yeux, nez, bouche) ou sa peau (de préférence lésée, avec une plaie) entrent en contact avec les sécrétions d’un animal infecté, ou par morsure d’un rongeur. Autrefois maladie des égoutiers, la leptospirose s’attrape désormais suite à une baignade en eau douce, lors d’une partie de pêche, de canotage, etc…

Il s’agit d’une maladie grave, se traduisant le plus souvent par un ictère (jaunisse), associé à des troubles hémorragiques, mais aussi parfois des troubles pulmonaires, une insuffisance rénale, une méningite…

Des précautions s’imposent donc pour les propriétaires et pour le personnel soignant en cas de suspicion de leptospirose sur un chien : il faudra porter des gants lors de la manipulation de l’animal (et de ses urines), bien se laver les mains, désinfecter à l’eau de javel les lieux de couchage, là où le chien a uriné… Par ailleurs, mieux vaut éviter d’acheter les rongeurs de compagnie n’importe où, et de les laisser se balader en liberté près des lieux où des rongeurs sauvages ont pu laisser leurs déjections et leurs leptospires…